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Les entreprises qui ont un blog reçoivent 97 % de clics en plus sur leur site Internet que celles qui n’en ont pas (source : HubSpot). On ne parle pas ici de blogs lifestyle ou persos, mais bien technologiques, pharma, finance, biotech, etc. Quand on sait cela, bloguer ne peut plus sembler futile, secondaire ou chronophage. Selon son cœur de métier, son groupe-cible, son type de produits et services, etc. il existe diverses façons de bloguer. Les bonnes raisons de s’y mettre restent, quant à elles, plus ou moins les mêmes pour tous. Passage en revue de ce que l’on a à y gagner en tant qu’entreprise ou marque.

Ne pas bloguer pour bloguer

Pour commencer, il y a blogs et blogs. Il n’est pas question ici de blogging « autobiographique » auquel se prêtent certains people ou blogueurs/blogueuses et autres influenceurs. Il s’agit ici de blogging d’entreprise ou corporate. Qui dit « blog corporate » présuppose l’existence d’un site Internet, auquel votre blog sera associé. Donc, pas de blogging pour le blogging, dans le cas qui nous intéresse ici.

Pour soigner votre bonne réputation numérique et booster votre visibilité

Le blogging corporate va – entre autres avantages – vous permettre de :

  • vous faire connaître. Dans votre blog, vous pouvez évoquer votre entreprise ainsi que vos produits et services de façon autrement moins formelle que via votre site et/ou vos brochures ;
  • montrer votre expertise. Par exemple, si vous êtes actif dans le secteur des biotech, vous posterez des articles du type : « Ce que votre ADN raconte d’étonnant à votre sujet », « 3 avancées attendues en 2019 en matière de lutte contre le cancer », « Les applications les plus insoupçonnées des procédés enzymatiques », etc. ;
  • apporter du trafic qualifié sur votre site, tout en acquérant de nouveaux clients et en les fidélisant. Bref, vous allez vous créer une véritable communauté. Tout ce petit monde va interagir, partager vos articles sur les réseaux sociaux, laisser des commentaires, etc. Par la même occasion, vous en apprendrez davantage sur eux, leurs attentes et besoins, etc. ;
  • sortir du lot dans les moteurs de recherche : si vous faites du storytelling régulièrement sur la toile, Google vous repérera davantage. Vous marquerez ainsi rapidement des points en matière de référencement (SEO). Ceci vous permettra de vous démarquer lorsqu’un futur client recherchera votre type de produits ou services sur le Net ;

Un véritable outil de prospection

Dites-vous que votre blog est à mi-chemin de la carte de visite et du pitch commercial : à travers les articles que vous allez y poster, vous allez en dire déjà long sur vous-même, vos valeurs, votre approche du métier, etc. Vous avez donc entre les mains un outil de prospection à part entière. Avec comme principal avantage de vous amener des clients, mais surtout ceux que vous méritez. C’est ainsi que j’ai eu la bonne surprise de recevoir des mails proches de la déclaration d’amour professionnelle : « J’aime bien ce que vous faites sur votre blog, c’est justement le ton que j’aimerais donner à mon site. Pourriez-vous vous charger de mon contenu rédactionnel ? » Ou encore : « Votre article partagé sur LinkedIn est arrivé jusqu’à moi via-via-via. Je vois que vous faites aussi les relations médias. Pourriez-vous m’aider à faire parler de mon entreprise dans la presse ? » What else ?

S’entraîner à écrire et continuer de se former aux bonnes pratiques

Dans mon cas, écrire des articles sur mon blog, c’est aussi en quelque sorte m’entraîner ou faire mes gammes. En effet, en plus d’écrire pour mon propre blog, je poste également du contenu sur deux autres blogs d’entreprise, où je suis plutôt ghost writer cette fois. La condition sine qua non au blogging – en plus d’avoir quelque chose de pertinent à raconter – c’est d’aimer écrire. Il faut donc ou s’exercer ou passer la main à quelqu’un. Par ailleurs, notez que les bonnes pratiques et tendances en matière de blogging évoluent : comment bien placer les mots-clés ? Les listicles ont-ils toujours un sens ? Quid de la longueur idéale des articles ?… Raison pour laquelle, en tant que blogueur, on se forme régulièrement auprès d’experts du digital.

Pour certains, tout ceci est de l’ordre de l’acquis. Pour d’autres, moins. Et ils sont nombreux : lors de ma dernière formation Google en marketing digital, sur 120 entrepreneurs inscrits à celle-ci, seuls 4 avaient un blog. Pour la plupart, c’était par méconnaissance du potentiel du blogging d’entreprise. Dommage.