En lieu et place de la pub classique ou des relations médias, nombreuses sont les entreprises et marques à faire appel aux blogueurs. Il s’agit en fait de marketing d’influence ou de campagnes de notoriété 2.0. En échange de produits, services ou contre rétribution, les blogueurs publient des articles sur leur blog ou des posts sur leurs comptes Facebook, Instagram… Les émissions télé et autres reportages tirent encore trop souvent un portrait caricatural des blogueurs : ceux-ci seraient de piètres communicateurs, voire des personnages narcissiques ou vénaux. Or, certains sortent vraiment du lot, méritant le titre d’« influenceurs ». Illustration par l’exemple.
Les blogueurs, passés maîtres dans le marketing d’influence
Les marques se tournent vers les blogueurs pour engager leur audience autrement. Le principe : les blogueurs ont installé une relation de confiance avec leurs followers, en produisant des articles et autres contenus. Au fil du temps, ces blogueurs sont ainsi devenus de véritables « influenceurs », bénéficiant d’un pouvoir de prescription avéré. Qui plus est, leur communication est sexy. Ils permettent ainsi de booster le capital sympathie des marques, en même temps que leurs ventes. Les followers finissent en effet par acquérir les produits ou services vantés par les blogueurs. C’est une espèce de bouche-à-oreille revisité. Les partenariats les plus courants entre marques et blogueurs passent par des canaux tels que :
- articles sponsorisés ;
- avis sur des produits ou services ;
- cadeaux ;
- jeux-concours ;
- vidéos ;
- programmes de parrainage ;
- …
Quand vous voyez passer sur les réseaux sociaux un post de type « Likez telle page en mode public, citez 3 amies en commentaire, etc. », vous avez déjà vous aussi un pied dans le marketing d’influence.
… mais aussi de vrais pros de la communication
En tant qu’ancienne journaliste, j’ai eu – comme beaucoup de confrères – mon lot d’a priori concernant les blogueurs : ceux-ci ne recoupent pas leurs sources, propagent des fake news, gagnent des Keuros rien qu’en prenant soin de leur petite personne… Tandis que les journalistes courent encore trop le cachet, alors qu’ils couvrent des sujets ingrats, voire dangereux, etc. Lors de campagnes pour des clients en demande d’un autre type de visibilité, j’ai commencé à travailler avec des blogueurs, et j’ai ainsi dû revoir l’idée que je m’étais faite de ceux-ci. J’ai réalisé aussi que, sur la planète communication, il y avait de la place et pour les médias traditionnels et pour le blogging. J’ai d’ailleurs souvent face à moi des blogueurs devenus de vrais professionnels de la communication, consciencieux voire même engagés. C’est le cas par exemple de Curvy Blue Marine – de son prénom, Marine – entre autres blogueurs hautement qualitatifs.
Mettre sa notoriété de blogueur au service de belles causes, et pas seulement de la pub
Assumant son taille 46, Marine a un visage et des formes qui vous disent sans doute quelque chose. Et pour cause : elle les prête à des marques (Zalando, PrimaDonna, Rose Clotilde…), le plus souvent grandes tailles. Elle a aussi ses moments de gloire, dans les pages de magazines, au JT et autres émissions TV, surtout lorsqu’elle s’engage contre la « grossophobie ». Durant l’été 2018, cette blogueuse XL a aussi posé pour le « Real Women Project », dans le cadre d’une expo montrant le vrai corps des femmes. Car on n’a pas toutes la chance d’avoir une plastique irréprochablement photoshopée. Bref, Marine prône la confiance en soi et le « body positive ». Au travers de ses articles, elle a surtout une histoire à raconter, celle de femmes toutes simples.
A 180° de la communication commerciale
Marine n’est pas seulement fraîche comme un verre de lait. Elle a la tête sur les épaules, et en digital native, elle n’est pas une bobo à attendre que cela passe, elle agit. Par exemple, en plein matraquage de promotions Black Friday poussant à la consommation, elle a pris le contre-pied en livrant un article « Green Friday ». Alors qu’Amazon battait des records de ventes et que les magasins ne désemplissaient pas, la blogueuse bien de son époque se mettait alors au défi de ne rien acheter du tout au cours du Black Friday. Elle encourageait également ses followers à se procurer des produits de seconde main. Les plus sceptiques se diront que, pour l’occasion, la blogueuse aura été rétribuée via une plateforme d’e-commerce de seconde main. Les autres lui reconnaîtront l’intelligence de sélectionner ses partenaires, ainsi que ses combats.
Ce que les micro-blogueurs peuvent pour les marques
L’ère des blogueurs à millions de followers (« macro-influenceurs ») s’essouffle. Heureusement, aurait-on presque envie de dire. L’heure est à ce que l’on appelle les « micro-blogueurs », c’est-à-dire ceux qui, comme Marine, sont suivis par une communauté plus restreinte mais qualitative, et surtout qui lui ressemble. Aujourd’hui, plutôt que de mettre tout leur budget blogging sur un seul blogueur, les marques préfèrent travailler avec plusieurs « micro-influenceurs » plus pertinents. Ce type de blogueurs permet en effet au consommateur de mieux s’identifier, et donc d’adhérer davantage à telle ou telle marque. Ils sont devenus de véritables « blogueurs d’élite », loupant rarement leur groupe-cible. Il y a autant de type de blogueurs que de publics : des blogueurs femmes, des blogueurs hommes, des blogueurs en couple, des blogueurs jeunes mamans, des blogueurs jeunes papas, des blogueurs seniors, etc. Notez qu’une loi encadre ce type de pratiques, en matière d’âge minimum, par exemple. Il doit aussi être clairement indiqué qu’il s’agit d’un partenariat rémunéré. Ainsi, les usages évoluent et le cadre change. Certains disent que l’ère du blogging est révolu, d’autres que les blogueurs ont encore de beaux posts devant eux. Commerciaux ou un peu moins.
En matière de relations blogueurs, mon travail consiste notamment à mener une veille des blogs, ceci afin d’identifier les influenceurs les plus adéquats pour telle ou telle marque. C’est ainsi que j’ai découvert Marine et que je la recommande. Pour faire davantage connaissance avec cette micro-blogueuse bien dans sa taille, dans sa tête et qui a vraiment tout d’une grande : curvybluemarine.com
